Dans une économie salariale, lorsque l'épargne est nulle, le montant de profit réalisé par les entreprises, considérées dans leur ensemble, est un montant nécessaire et suffisant pour financer l'achat des biens d'équipement réalisés dans chaque pays considéré.

Le profit constitue la véritable source du financement des investissements et l'épargne prêtée aux entreprises doit être considérée comme un profit avancé puisqu'elle est susceptible d'être remboursée.

L'économie salariale, dès son avènement, a eu besoin des découvertes scientifiques, des innovations techniques, des entrepreneurs, en revanche l'existence d'épargnants, de financiers, n'a jamais été une nécessité.

Par conséquent, l'épargne n'est pas une nécessité absolue pour financer l'achat des biens d'équipement.

ce qui signifie que les entreprises considérées dans leur ensemble peuvent tout à fait être indépendantes du marché financier.

la financiarisation c’est-à-dire la généralisation de cette pratique aux économies nationales et internationales n'est pas une nécessité.

En fait, c'est l'épargne prêtée aux entreprises qui diminue leur profit et qui les rend dépendantes du marché financier.

Et toutes les mesures prises en faveur de l’épargne constituent la principale cause de la financiarisation.